La communication est un réel domaine de compétence, qui n’est pas maîtrisé de tous. Et pour cause, je pointe régulièrement du doigt les lacunes de la communication en aikido. Néanmoins, il est possible pour un néophyte de maîtriser quelques règles pour communiquer efficacement, en mobilisant les canaux physiques mais également ceux du web.  Voici donc les grands axes qui vous permettront de maitriser les bases d’une communication efficace pour votre club. 

Apprendre à communiquer sur les stages et événements de son club 

Il n’est pas aisé pour un néophyte de maîtriser les outils de communication actuels pour faire connaître son club auprès d’un nouveau public. En tant qu’ancienne consultante en communication digitale, voici donc quelques conseils concrets que je vous livre ici pour communiquer sur vos événements et stages.

1/Les canaux pour communiquer sur votre événement :

Les canaux de communication traditionnels utilisés par les clubs ne sont plus suffisants pour faire connaitre son événement en 2022. Il est nécessaire de mobiliser des compétences en matière de communication pour toucher un plus large public, toujours plus connecté

🔹 Les sites de référence :

– Le site qui référence les stages d’aikido
– Votre compte Facebook personnel
– La page Facebook de votre club

🔹 Les réseaux sociaux : 

– Votre compte Instagram ET/OU celui de votre club
– Vos story Facebook, Instagram et What’s app ET/OU celles de votre club
– Les groupes Facebook spécialisés d’aikido

🔹 Les mails : 

– La liste de diffusion interne de vos adhérents
– La newsletter de votre club

🔹Le bouche à oreille : 

– Via vos adhérents
– Via le club qui vous accueille
– Via votre réseau d’aikido

2/ Le retroplanning pour communiquer efficacement :

L’organisation de stage implique une communication soutenue, régulière et stratégique ainsi qu’une logistique.

– Dès que la date est fixée
– Puis dès que l’affiche est faite
– Régulièrement jusqu’à la date du stage (une fois par semaine si le stage est dans un mois, ou plus espacé si le stage est dans plus longtemps)
– La semaine avant le stage avec proposition d’organisation de covoiturage par exemple
– Pendant le stage en direct
– Après le stage avec des photos de retrospective

Arthur Frattini et moi-même avons animé une formation pour développer la visibilité des clubs d’aikido l’an dernier, via le Codep Aikido 93. Si vous souhaitez bénéficier d’une formation pour votre club, vous pouvez me contacter via contact@aikido-millennials.com ou pour le Codep93 : arthur.frattini@gmail.com

 

Clubs : connaissez-vous vraiment les besoins de vos adhérents ?

Un club en bonne santé est un club qui ne perd pas d’adhérents. Et pour cela, il est important de prendre conscience de leurs besoins en les sondant. Dans le club de Pantin où je pratique, nous avons mis en place un formulaire de satisfaction dans une démarche d’amélioration. Ce retour des adhérents évalue le club à différents niveaux :

– La qualité des cours
– L’ambiance du club
– La visibilité du club
– Les besoins non satisfaits

Concrètement, nous avons demandé aux adhérents :

🔹Depuis quand ils pratiquent
🔹S’ils ont déjà pratiqué dans un autre club
🔹Comment ils ont connu le club
🔹Ce qu’ils apprécient dans le club
🔹Leurs objectifs en matière d’aikido
🔹Leurs appréhensions et peurs
🔹Leurs contraintes horaires/emploi du temps pour assister aux cours
🔹Les pistes d’améliorations

A Pantin, les adhérents sont considérés comme des clients qu’une entreprise doit chercher à satisfaire. Ces considérations entrepreneuriales peuvent en choquer plus d’un dans l’écosystème de l’aikido, mais elles ont pour objectif de pointer une réalité (voire deux) à ne pas perdre de vue :

✅ Les adhérents payent pour se faire plaisir et/où progresser
✅ Le club a besoin d’adhérents pour vivre et assurer la promotion de l’aikido.

Pour assurer la pérennité de la discipline, qui perd des licenciés d’année en année, et que la crise sanitaire a encore plus fragilisé, un double travail de satisfaction des adhérents du club et de recrutement de nouveaux profils est essentiel.

Une double communication est donc indispensable. 

Il ne s’agit pas de distribuer des grades ou de faire des courbettes pour satisfaire l’adhérent, mais de lui fournir un service de qualité et dont la satisfaction apportera de nouvelles recommandations.

A nous de jouer 😉

 

Conclusion : 5 techniques d’inspiration que vous pouvez utiliser pour produire vos propres contenus sur l’aikido. 

 

Après un an et demi d’existence, Aikido-millennials n’est quasiment à cours d’inspiration.
Et pour cause, 5 paramètres m’ont aidé à produire des contenus de manière régulière et entamer une réflexion personnelle sur l’aikido.
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1/ La pratique régulière

Plus je pratique, plus j’expérimente, plus je me prête aux retours d’expérience.
C’est d’autant plus évident, que les seules périodes qui ont tari mon inspiration étaient les périodes de confinement ou j’étais privée de pratique.
Pratiquer, c’est apprendre de nouvelles techniques, interagir avec son partenaire, étudier une pédagogie, prendre conscience de son corps et de sa condition physique, bref, c’est vivre une expérience qui deviendra matière à réflexion.
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2/ Les échanges avec mes enseignants

Au-delà de la pratique, les discussions sont un formidable terreau de réflexion, et par conséquent, d’écriture. Je dis souvent qu’une conversation = un contenu. Pour ma part, je rajouterai même, un contenu rédigé et publié en deux-deux !
J’accepte de produire des réflexions imparfaites, parfois immatures, mais la recherche de perfection ne m’aurait pas permis de produire autant et par conséquent, d’inspirer (ou d’agacer) autant.

L’imperfection, tout comme la fraîcheur, font partie de la marque de fabrique Aikido-millennials, qui n’est pas un blog d’expertise, mais d’expériences !

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3/ Les oppositions auxquelles je me confronte

Aikido-millennials n’a pas que des amis. Les critique ne sont pas toujours bienveillantes, mais elles amènent de nouvelles réflexions en portant de nouveaux points de vue.
Elles me permettent de me remettre en question sur le fond et la forme des propos, et m’engagent davantage : vais-je au bout de mon idée où vais-je mettre de l’eau dans mon vin ?
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4/ Les passerelles entre les disciplines

L’aikido n’est pas un art martial complet. Il aurait intérêt à s’inspirer d’autres disciplines martiales ou sportives pour s’enrichir et évoluer.

Les aikidokas ne savent pas frapper, ni recevoir de coups.
Les aikidokas ne sont pas amenés à entretenir leur cardio
Les aikidokas ne savent pas décliner leurs techniques dans la rue

C’est en rencontrant d’autres sportifs (JJB, boxe notamment), que j’ai compris l’intérêt de transformer l’aikido sans pour autant le dénaturer.

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5/ La construction d’une vision personnelle

L’ensemble des facteurs précédents m’ont permis de construire une vision personnelle de l’aikido que je porte à travers mes contenus.
J’aspire à un aikido plus accessible au grand public, plus mixte dans ses rangs, en prenant en compte les besoins des nouvelles générations, mais également en étant plus visible, et plus connecté à son époque.
Pour cela, il est nécessaire qu’un consensus soit trouvé pour mettre fin aux querelles de clocher et redonner à l’aikido la visibilité et l’attrait qu’il mérite. En sommes, un aikido qui sache incarner la modernité, l’adaptation et la bienveillance qu’il prône tant.
Voici donc les 5 techniques qui m’ont permis de trouver l’inspiration pour écrire régulièrement, partager une vision, chambouler les esprits, mais également inspirer des pratiquants. Je vous encourage donc à porter votre propre vision, affirmer votre légitimité et faire évoluer l’aikido à votre échelle.
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👉 Si vous êtes gérant d’un club, ou si vous êtes engagés dans une structure aux responsabilités fédérales ou nationale, et que vous avez décidé de faire de la promotion de l’aikido, un axe prioritaire, j’anime des formations aidant les clubs à développer leur visibilité et leur attractivité. Pour plus d’information, vous pouvez me contacter en message privé
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