L’aikido est une discipline martiale que l’on pratique pour des raisons qui nous sont propres : développement de capacités physique, confiance en soi mais également lien social. Dans ce cadre, la vie de club joue un rôle non négligeable dans la vie des pratiquants. C’est pourquoi, il est important pour les clubs de mettre en place des actions pour la rendre attractive, sécurisante et conviviale. Cet article est une combinaison de plusieurs publications sur la thématique de la vie de club.

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Bonne lecture.

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1 – Aikido : que recherche-t-on vraiment dans un club ?

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Lorsqu’on débute l’Aikido, on choisit généralement un club de proximité. Au fur et à mesure de notre progression et de notre intégration sociale dans le club, des questions peuvent survenir : que m’apporte mon club en tant qu’adhérent et que pratiquant ? Suis-je à ma place ?
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La question de la loyauté est un sujet “touchy” en Aikido car la discipline n’est pas épargnée par les querelles de chapelle.
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Mais au-delà de la question de l’appartenance, il est important de se recentrer sur le pratiquant et l’adhérent.
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Ce dernier peut en effet rester dans un club pendant de longues années car :
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✅ Un club peut être une famille et un espace de vie sociale au delà de la pratique
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✅ Un club offre un cadre pédagogique stable avec des enseignants qui nous connaissent et nous suivent régulièrement
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✅ Un club est une opportunité pour s’engager dans le développement associatif local (en tant que membre du bureau par exemple)
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✅ Un club est une entité forte, bénéficiant d’un ancrage local et historique, qui survivra à ses enseignants et à ses élèves. C’est à cette entité que certains pratiquants prêtent fidélité.
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Mais des contraintes peuvent nous amener à nous questionner sur notre “loyauté” :
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💢 Des contraintes géographiques et temporelles lorsque le club n’est plus à proximité, ou les horaires plus adaptés
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💢 L’envie de découvrir une autre pédagogie ou pratique (même si on peut être inscrit dans plusieurs clubs en même temps)
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💢 La vie sociale ne nous correspond pas ou plus, alors qu’on était venu chercher convivialité et lien social
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Conclusion :
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​​Un club est une association, qui a besoin d’adhérents pour vivre et qu’il est important de soutenir. Mais gardons en tête que le pratiquant est un adhérent qui consacre du temps (à la pratique) et s’engage financièrement dans une activité de loisir.
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​​Par conséquent, si vous ne trouvez pas votre compte dans un club, et ce, peu importe la raison, changez. Si votre club sait faire la part des choses, il vous remerciera des bons moments passés avec vous, sans chercher à vous contraindre dans votre choix .
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Bonne réflexion,
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Le rôle des sempais : 5 missions essentielles à la bonne dynamique de groupe

Dans un club, lorsqu’un élève obtient son hakama, il peut être qualifié de sempai. Le sempai, c’est un modèle d’exemplarité pour l’ensemble du groupe.
C’est pourquoi, il doit assurer des missions au sein du dojo afin de fédérer l’ensemble des adhérents sur le tatami mais également en dehors.
Voici donc 5 missions que le sempai se doit d’honorer pour son club.

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1/ Faire respecter le reishiki

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Le reishiki, c’est l’étiquette à adopter sur un tatami, dans un dojo. Concrètement, il se traduit par le respect de l’hygiène corporelle (arriver propre au dojo), le salut en rentrant, sortant du tatami mais également du dernier partenaire, le respect de l’enseignant en maintenant un silence lors des explications, un genou à terre lors des corrections individualisées, et un maintien du calme durant la pratique. Le reishiki passe également par des règles comportementales : ne pas boire sur le tatami, ne pas s’adosser au mur et maintenir une verticalité dans ses postures en position assise. Par son shisei dans la pratique, le sempai devient lui-même un modèle d’exemplarité pour l’ensemble du groupe.

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2/ Prendre en charge les débutants

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Lorsqu’un nouvel arrivant débarque sur le tatami, il a besoin d’être accompagné. Dans ce contexte, le sempai le guide dans la réalisation des exercices de l’échauffement, lui rappelle les règles du dojo, et se place en référent pour répondre à ses interrogations d’ordre général sur le fonctionnement du dojo et de la pratique. L’enseignant peut bien sûr être un interlocuteur, mais ne peut pour autant se dédoubler pour son animation de cours. Par la suite, les élèves souhaitant réviser des grades peuvent également se tourner vers un sempai pour les aider dans leur préparation. C’est pourquoi, il peut être intéressant d’attribuer un sempai à chaque débutant, dans la mesure du possible.
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3/ Remplacer l’enseignant

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Lorsque l’enseignant principal est absent, les sempais (souvent gradés) doivent prendre l’initiative de lancer l’échauffement. Si leur niveau le permet (et/ou leur diplome), ils pourront également animer le cours à la place de l’enseignant.
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4/ Apprendre à faire passer des grades

Pour faire passer un grade, il faut un minimum de deux grades d’écart avec le pratiquant candidat. Dans ce contexte, le sempai peut suppléer son enseignant pour le passage de grade, et ainsi apprendre les critères d’évaluation requis pour l’examen. L’enseignant peut même le laisser interroger l’élève pour lui permettre de monter en compétence sur le déroulement des passages de grade.
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5/ Maintenir une cohésion de groupe

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En dehors du tatami, il est important de maintenir une cohésion de groupe entre pratiquants/adhérents. Dans ce cadre, les sempais peuvent s’engager à développer la vie de club, modérer ou tempérer des frictions si des échanges houleux entre pratiquants interviennent, et veiller à ce que personne ne se sente exclus. Un sempai peut également devenir membre du bureau de l’association et renforcer sa posture auprès de l’ensemble des pratiquants.
Ce dernier point n’est pas une obligation mais une suggestion, qui permettra à l’enseignant de pouvoir se concentrer sur l’animation de cours, et ne pas être le seul référent en matière de maintien de l’ordre et de la cohésion sociale au sein du groupe. 
Conclusion : les sempais ne sont pas uniquement des suppléants en matière d’animation de cours. Ils ont un devoir d’exemplarité envers l’ensemble du groupe. Cette posture leur permet de maintenir une cohésion globale dans le club, et remplir une des missions que propose l’aikido : favoriser le lien social.
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Conclusion : ne négligez pas votre vie de club ! 

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C’est la rentrée ! Pour beaucoup de clubs, c’est l’occasion de se rendre visible et attractif auprès de futurs nouveaux adhérents. Le salon/forum des associations en est un bel exemple.
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Mais la dimension recrutement passe par la vitrine que l’on affiche.
Et c’est dans ce contexte que la vie de club a sa carte à jouer :
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🔹 En interne, pour ressouder les équipes, avec un événement festif de rentrée, mais également un programme de rendez-vous conviviaux hors dojo (repas de groupe, stage dans une autre ville etc)
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🔹 En externe, grâce à une communication ouverte sur les événements et l’ambiance véhiculée par le club (via des publications régulières sur les réseaux sociaux)
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Ce double travail de communication doit être maintenu tout au long de l’année, d’une part pour éviter les désertions, d’autre part pour attirer de nouvelles recrues.
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Ne négligez pas votre vie de club, elle peut être le fer de lance de votre rayonnement local.
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👉Et vous, avez-vous un programme d’événements pour fédérer vos adhérents à l’approche de la prochaine saison ?
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👉 Si vous souhaitez développer la visibilité de votre club ou booster votre communication, vous pouvez télécharger mon Ebook : 3 étapes pour développer la visibilité de votre club 
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