L’Aikido, c’est de la pratique, mais pas que. Comme toute discipline enseignée, l’incarnation compte presque autant que la compétence technique pour mobiliser un public fidèle. C’est pourquoi, il est important pour les enseignants de travailler leur communication et affirmer leur personnalité à travers le pratique et surtout leur pédagogie. Il ne s’agit bien sûr pas de gommer la technique par des fioritures, mais d’affirmer leur singularité de la manière la plus évidente possible pour eux.
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Cet article est une combinaison de plusieurs publications thématiques.
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Comment se démarquer en tant qu’enseignant
Depuis quelques années, l’attribution de grades est devenue plus massive. Par conséquent, on trouve de plus en plus de gradés et hauts gradés parmi les pratiquants de notre discipline. Dans ce contexte, il devient plus difficile de se démarquer par cette seule distinction, et principalement pour un enseignant ou un professionnel.
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Heureusement, le grade ne fait pas tout.
Il existe d’autres moyens d’affirmer sa valeur chez les aikidokas.
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Voici donc 3 manières permettant aux aikidokas de sortir du lot.
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1/ Se démarquer par sa pédagogie
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Etre gradé est une chose, être pédagogue en est une autre. Un bon professeur d’aikido se devra de transmettre de manière efficace son expérience sur les tatamis. Mais la transmission ne se limite pas au mimétisme ou à la répétition. Une réelle expérience d’observation et un travail d’adaptation permettra à un enseignant de partager sa technique, mais également de véhiculer sa passion de la discipline. Un bon professeur d’aikido voit ses élèves progresser facilement et dans le plaisir.
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2/ Se démarquer par sa technique
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Le grade ne fait pas la technique. L’expérience et la dextérité, si. Un bon aikidoka se distinguera par son aisance à réaliser des techniques, face à des gabarits différents, et aura réalisé un travail de recherche pour la peaufiner davantage. Un bon technicien ne se limitera pas aux techniques demandées par la nomenclature, mais saura maitriser de nouvelles formes, mais également en développer.
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3/ Se démarquer par sa notoriété
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Lorsqu’on décide de développer sa carrière d’aikidoka, il est important d’attirer du monde à son dojo mais également en stage. Pour cela, le grade n’est pas suffisant. En effet, la notoriété de l’enseignant est un paramètre qu’il ne faudra pas négliger. Est-il médiatisé ? A-t-il produit des contenus ? A-t-il pris des positions sur un sujet lié à la discipline ? Suscite-t-il l’adhésion d’une majorité de pratiquants ? Et pour quelle raison ?
Dans un contexte de d’élévation du niveau des grades, voici donc 3 manières de se distinguer lorsqu’on est pratiquant ou professionnel.
Bonne réflexion,
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Le storytelling, un puissant outil d’animation pour les enseignants !
Il y a quelques temps, j’ai eu la chance de participer au stage de Greg Habert dans le cadre de l’inter-club avec le dojo de Pantin.
J’ai assisté à un cours dynamique alternant pratique à main nue et aux armes, mais surtout enveloppé d’un récit donnant du sens à la pratique.
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Le récit historico-narratif était volontairement faux (dates réelles mais aucun lien avec la technique illustrée à la suite) mais si captivant qu’il suscitait l’adhésion des pratiquants.
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Avec Greg, la pratique est axée autour de l’efficacité, et l’efficacité est comprise par le contexte historique de l’époque. A titre d’exemple, on comprend mieux les attaques directes des combattants, dans le maniement des sabres à une époque où le bouclier n’était pas utilisé au Japon.
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Si le récit de Greg était particulièrement dynamique et captivant, cette remise en contexte mériterait d’être plus ancrée pour mieux comprendre le pourquoi des techniques, les différentes formes existantes ainsi que la déclinaison d’une technique d’arme à main nue.
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Certes, la durée et les créneaux des cours ne permettent pas toujours de prendre ce temps de narration, mais la remise en contexte (réelle ou fictive) permettrait une meilleure adhésion à la pratique, et particulièrement des débutants.
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Pour ma part, je n’ai jamais vraiment apprécié la pratique des armes, mais lorsqu’elle est accompagnée de sens, elle devient plus agréable à mon goût.
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Alors merci Greg, pour ce voyage historico-fictif.
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Remettons du sens à notre pratique
Usons du storytelling et d’un récit dynamique
Soyons interactif et rendons l’aikido attractif !
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Bonne réflexion,
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Le sexe de l’enseignant influence-t-il sa pratique ?
Les clichés ayant la vie dure, on caricature souvent les femmes comme “douces” et les hommes comme “durs”. Mais ces aprioris demeurent des clichés.
En effet, certains paramètres permettent d’introduire des variantes :
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✅ Le gabarit de l’enseignant : il existe des hommes petits et fins, comme des femmes grandes, et imposantes.
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✅ Le style de pratique : il existe des hommes “doux” sur le tatamis, et des femmes à la pratique plus virulentes
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✅ La sensibilité humaine de l’enseignant est également à prendre en considération : on trouve des enseignants faisant preuve d’empathie, et d’autre choisissant d’adopter une distance émotionnelle avec leur élève
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✅ La possibilité pour les élèves de s’identifier à l’enseignant peut influencer leur choix : un enseignant avec qui on partage un gabarit, des valeurs, ou un style de communication peut le rendre attractif, et ce, peut importe son sexe !
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Le sexe de l’enseignant peut être un critère déterminant pour un pratiquant. Mais gardons en tête que derrière ce critère, des clichés persistent. Bien sûr, les pratiquants peuvent être sensibilisés par ce paramètre, mais il est important de déconstruire les images que l’on peut trouver derrière cette réalité.
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Pour ouvrir le débat, on pourrait se demander : un prof jeune propose-t-il un toujours un enseignement dynamique ?
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Conclusion : aikido, voie de l’égo ?
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