Mon expérience personnelle : premiers pas sur les tatamis à 27 ans.
J’ai moi-même franchi ce cap un peu tardivement, en commençant l’Aïkido à presque 27 ans, en janvier 2017. Ce n’est pas 30 ans, mais ça s’en rapproche ! Cette décision, prise sur un coup de tête en pleine reprise post-fêtes, s’est révélée être l’une des meilleures de ma vie. Ce qui m’a attirée ? Le fait que je trouve cet art martial visuellement esthétique et aérien, qu’il préserve l’intégrité physique (pas de coups portés au visage) et qu’il n’implique pas de compétition.. À l’époque, je cherchais une activité physique, mais je voulais éviter la pression des classements et des performances. J’ai trouvé dans l’Aïkido une discipline respectueuse du corps, de l’intégrité physique, et surtout, un environnement où l’on progresse à son rythme.
Aujourd’hui, à 34 ans, je me suis mise au Kung-fu !
Pas besoin d’être souple ou athlétique
Quand j’ai commencé, je n’étais pas particulièrement souple (et je ne pense toujours pas l’être), et je me demandais si cela allait être un obstacle. Aujourd’hui, après plusieurs années de pratique, et une préparation aux passages de grade, je suis 2ᵉ dan et titulaire d’un Brevet Fédéral. Si je peux y arriver, pourquoi pas vous ? L’Aïkido, comme d’autres arts martiaux, ne demande pas d’avoir un physique parfait ou une condition exceptionnelle au départ. Tout s’acquiert progressivement à condition d’être régulier. On recommande généralement 2 séances par semaine pour une progression significative au début.
Des bénéfices au-delà du physique
Les passages de grades en Aïkido ont été pour moi une source incroyable de confiance en moi, et de manière générale, l’Aikido, comme les arts martiaux, comprennent de nombreux bienfaits pour la santé physique et mentale. Préparer un grade, le passer devant un jury régional et réussir est un défi qui m’a aidée à surmonter des peurs et à croire en mes capacités. Ce gain de confiance ne s’arrête pas au tatami : il s’étend à tous les aspects de la vie quotidienne.
Pourquoi commencer les arts martiaux après 30 ans ?
1. Un choix respectueux de l’intégrité physique
Les arts martiaux ne sont pas synonymes de brutalité. Des disciplines comme l’Aïkido, le Tai Chi ou encore le Kendo mettent l’accent sur le respect du corps et des partenaires. Elles permettent de travailler la souplesse, la coordination et la maîtrise de soi sans risquer de blessures majeures. Même dans des disciplines plus physiques comme le Judo ou le Karaté, il est possible d’adapter l’entraînement pour éviter les chocs répétés.
2. Pas besoin de faire de la compétition
Un préjugé courant est de croire que tous les arts martiaux mènent à la compétition. Ce n’est pas le cas. Même dans des disciplines traditionnellement compétitives comme le Judo, le Taekwondo ou le Karaté, vous n’êtes pas obligé de participer à des tournois. Il est tout à fait possible de pratiquer pour le plaisir, la technique et le développement personnel. Dans l’Aïkido, par exemple, la compétition n’existe pas, ce qui en fait un art martial idéal pour ceux qui veulent éviter toute forme de rivalité.
3. Une activité physique adaptée à votre rythme
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les arts martiaux ne nécessitent pas de démarrer à un niveau intense. Les cours sont souvent structurés de manière à intégrer des débutants de tous âges et de tous niveaux. Vous progressez à votre rythme, en fonction de vos capacités et de vos objectifs.
4. Développement mental et social
Les arts martiaux ne se résument pas à un simple entraînement physique. Ils vous apprennent à gérer le stress, à développer votre discipline intérieure et à rester concentré. Mais ce qui fait la différence, c’est l’aspect social. Pour moi, l’ambiance de mon club a été déterminante. Les liens que l’on tisse avec ses partenaires de pratique rendent l’expérience encore plus enrichissante. Vous partagez des moments de complicité, d’entraide, et vous vous motivez mutuellement. La vie de club est un élément non négligeable dans la pratique d’une activité sportive.
Comment choisir le bon art martial ou sport de combat ?
1. Essayez une séance découverte
La meilleure façon de savoir si un art martial vous convient est de participer à une séance d’essai. Presque tous les clubs proposent cette option gratuitement ou à un tarif symbolique. Cela vous permettra de ressentir l’ambiance, de découvrir la pédagogie des enseignants et de tester si la discipline vous plaît.
2. Misez sur l’ambiance du club
Un bon club, c’est un lieu où l’on se sent bien. Prenez le temps d’échanger avec les membres et les enseignants. Si vous vous sentez accueilli et motivé dès le premier cours, il y a de fortes chances que ce soit un endroit où vous pourrez vous épanouir.
3. Respectez vos envies et vos limites
Si vous cherchez un art martial respectueux de l’intégrité physique, orientez-vous vers des disciplines comme l’Aïkido, le Tai Chi, ou même le Jiu-Jitsu Brésilien (en version loisirs). Si vous aimez l’idée de contact physique plus intense, des sports comme le Muay Thaï ou la Boxe pourraient vous convenir. L’essentiel est d’être à l’aise avec les exigences de la discipline. Si vous cherchez à apprendre à vous défendre, cet article sur la self-défense vous aidera à faire votre choix.
Pourquoi commencer aujourd’hui ?
Il n’est jamais trop tard pour se lancer dans un art martial. Au contraire, l’âge adulte est souvent une période idéale. Vous avez la maturité pour vous engager sérieusement et la motivation pour chercher une activité qui fait sens. Que ce soit pour améliorer votre forme physique, développer votre confiance ou simplement rencontrer de nouvelles personnes, les arts martiaux sont une solution complète.
Alors, pourquoi attendre ? Trouvez un club près de chez vous, testez une séance et laissez-vous surprendre par ce que cette aventure peut vous apporter.
Et vous ? Quel art martial vous attire le plus ?
N’hésitez pas à partager vos impressions ou à poser vos questions en commentaire. Le plus important, c’est de faire le premier pas sur le tatami, le ring ou le parquet. À vous de jouer !