Après 7 ans de pratique de l’Aïkido, art martial qui mêle technique, philosophie et introspection, j’ai ressenti le besoin de partager mon parcours. L’Aïkido, au-delà des tatamis, m’a offert bien plus qu’un simple pratique martiale. Il a enrichi ma vie en tissant des liens précieux avec des personnes de tous horizons, en m’ouvrant à de nouvelles perspectives, et en m’inculquant des valeurs de respect et d’harmonie.
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C’est cette richesse, tant physique qu’humaine, que j’ai voulu transmettre à travers ce blog :Aikido Millennials. Depuis sa création, il y a 4 ans, je partage mes retours d’expérience, mes apprentissages et réflexions sur cette discipline qui m’a accompagné durant ces années de pratique. Ce projet de blog est également né de mon plaisir d’écrire, de poser des mots sur des sensations, des découvertes, et sur l’évolution que l’Aïkido a su apporter à ma vie.
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À travers ces lignes, je partage avec vous non seulement mon chemin d’aïkidoka, mais aussi ma passion pour l’écriture et la transmission des savoirs. Car, au fond, ce qui m’anime, c’est cette envie de connecter avec les autres, de créer des passerelles entre nos expériences, et de montrer que l’aïkido est bien plus qu’un simple art martial : c’est un lieu de connexion.
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2017-2024 : mon parcours d’aikido et le lancement du blog
Pour moi, l’Aïkido a commencé en 2017, en regardant des vidéos YouTube.
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Je suis montée sur un tatami sans objectif particulier si ce n’est d’essayer un art martial. Mes débuts n’ont pas été faciles : je ne comprenais rien, et ma seule motivation à revenir sur les tatamis était liée à l’ambiance de club familiale.
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Mon premier prof m’a poussée à passer des grades. J’ai adoré me voir réussir (même si je n’ai pas l’esprit de compétition) et je savais bachoter (retenir tout un répertoire de techniques aux noms japonais n’était pas difficile pour moi).
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En parallèle, je commençais à m’engager en tant que bénévole dans la communication du club (réseaux sociaux, montage vidéo…)
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Puis après un enchaînement rapide des grades, je me suis cassée la figure au 1er Kyu en 2020.
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Après le tourbillon Covid, me revoilà sur les tatamis fin 2020 avec un petit blog.
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En 2021, je suis toujours 2e kyu dans un nouveau club mais je ne crois plus en rien. Mais mes enseignants me poussent et j’obtiens mon Hakama, puis passe mon 1er dan en 2022, le Brevet Fédéral en 2023, et je poursuis avec le 2e dan en 2024.
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En parallèle, je m’étais engagée dans le bureau de mon club pour le développement de la communication interne et externe.
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Par ailleurs, c’est à cette période que la FFAAA me fait confiance et apprécie l’initiative de mon blog.
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Je les aide à développer leur communication de promotion de l’aïkido.
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En liant travail, persévérance et compétences transversales, j’ai pu renforcer ma confiance en moi, la visibilité et la crédibilité de mon blog et aujourd’hui, mon blog cherche à son tour à valoriser de beaux profils !
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Aïkido-millennials, c’est certes l’expression de ma parole personnelle mais c’est également un espace de mise en valeur des initiatives et pratiquants inspirants.
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Avec mon blog, je partage aujourd’hui ma vision de l’aïkido : plurielle car il existe plusieurs aïkido,ouverte à tous, car je pense que la discipline a tout intérêt à se rendre accessible, et libre, car chacun doit pouvoir pratiquer où il veut et partager ses retours d’expérience sans jugement
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Aikido : les secrets de ma pratique
Cela fait maintenant presque 7 ans que je pratique l’aikido. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous révéler quelques “secrets” concernant ma pratique, ma tenue mais également mon blog Aikido-Millennials.
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C’est parti !
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Sur ma tenue
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Je mets des hauts de keigogi de katate, taille 12 ans en été (qui m’ont couté 10 euros chez Décathlon)
Je choisi des keikogis Budo Fight car ils proposent des demi-tailles (1m55 pour moi)
Je préfère porter des tongues Havainas aux zoris traditionnelles car elles vont sous la douche
Je mets un hakama Iwata taille 24 et je ne tiens pas à marcher dessus
Sur la pratique :
J’ai commencé l’aikido en 2017, j’ai obtenu mon Shodan en 2022 et mon Brevet Fédéral en 2023
Je m’entraîne 4 fois par semaine dont 2 fois le midi et une fois le matin
J’aime les stages “courts” de 2 heures et sans armes
J’aime le suwari waza
J’aime les échauffements mêlant cardio et renfo ou préfère ne pas en faire du tout
J’aime considérer l’aikido comme un sport
J’aime les jyu waza
Je suis team du midi
Je confonds la gauche et la droite quand l’enseignant ne montre pas la technique dans le même sens que moi
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Sur le blog :
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J’écris en moyenne un nouveau contenu par semaine pour les réseaux sociaux
Je combine des posts thématiques pour en faire des articles de blog (pas systématiquement)
J’ai publié plus de 70 articles de blog depuis 2020
Je repartage régulièrement des anciens articles pour les mettre en avant
J’adopte une stratégie de contenu différenciée sur Linkedin où je cherche à vulgariser l’Aikido auprès d’un public de néophytes
Je publie également mes contenus sur une newsletter hebdomadaire et repartage mes posts Facebook sur le Groupe Aikido-France pour avoir plus de visibilité
Je travaille le référencement de mes articles de blog
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Et vous, quels sont vos secrets d’aïkido ?
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Pourquoi j’ai commencé l’Aikido et pourquoi j’y suis restée
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J’ai toujours pratiqué des sports individuels hors club.
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Et pour cause, j’ai toujours détesté les sports d’équipe.
Jusqu’à ce que j’essaye l’Aïkido en 2017.
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Un art martial, c’est pas vraiment un sport d’équipe, mais on peut pas considérer non plus qu’on est tout seul.
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Ce qui m’a séduit dans l’Aikido ?
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J’ai trouvé ça beau, j’ai trouvé que la tenue était super classe, et en plus, on m’a dit qu’on n’avait pas besoin de force.
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J’ai commencé l’Aikido car j’étais en quête d’une discipline martiale esthétique, efficace, mais préservant mon intégrité physique :
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J’ai donc enlevé de ma liste les arts martiaux “de santé” comme le Tai Chi
J’ai supprimé les arts martiaux nécessitant des protections comme le Taekwondo, la boxe ou le Krav-maga
J’ai également enlevé de ma liste le Judo, que je ne trouvais pas “esthétique” et violent pour les articulations.
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Le JJB me faisait pourtant de l’œil, et j’aurais pu choisir la Capoeira mais ce n’est que partie remise.
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La culture japonaise de l’Aikido m’avait vraiment séduite.
Aujourd’hui après 7 ans de pratique, j’ai un autre regard sur la discipline.
Les grades et la progression qui va avec. Je crois que ça m’a donné confiance en moi.
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Pour quelqu’un qui n’aime pas la compétition, je suis surprise des challenges que je m’impose 🙂
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Et à la question “Pourquoi pratiques-tu l’Aikido ?”, je répondrais ceci :
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Parce que je veux améliorer mes capacités physiques (lâcher-prise, chutes)
Parce que c’est une activité sociale (j’ai créé de belles relations avec l’Aikido)
Parce que la progression technique et honorifique me challenge (le hakama puis la ceinture noire m’ont stimulée, et aujourd’hui le Brevet Fédéral)
Parce que je m’inspire de ses principes dans ma vie quotidienne (humilité, rigueur, vigilance, absence de compétition…)
Parce que j’aimerais mieux le comprendre pour y intéresser plus de monde
C’est également pour cette dernière raison qu’Aikido Millennials trouve sa raison d’être
Et vous, pourquoi faites-vous de l’Aikido ?
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L’ambition d’Aikido Millennials pour l’Aikido
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Lorsque je parle de mon parcours en Aikido, j’espère pouvoir inspirer des jeunes qui ont moins de pratique que moi, ou qui viennent tout simplement de commencer.
En 7 ans, on peut faire des choses quand on se bouge.
Et pourtant, je ne suis pas une grande pratiquante.
Je ne fais pas de stages tous les week-ends.
Je ne regarde pas de vidéo de démonstrations d’Aikido ou autre vidéos techniques, et je ne consulte pas de presse spécialisée.
J’aime l’Aïkido, mais je ne suis pas passionnée par la pratique. Ce qui m’intéresse, c’est d’observer ses bienfaits sur moi, de prendre confiance en mes capacités et observer mes progrès,.
Mon parcours d’Aikido est classique, et je vous ai partagé ici mon cheminement personnel dans ma pratique mais également au delà des tatamis. L’Aikido est pour moi relationnel avant tout.
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En effet, l’Aikido favorise les rencontres mais pas uniquement sur le tatamis. Avec Aikido Millennials, j’ai pu créer des liens grâce à des conversations sur les réseaux sociaux.
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Certaines d’entre elles ont abouti sur des rencontres physiques, comme sur ces photos.
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Mais il y a également des personnes avec qui j’échange régulièrement et que la distance géographique ne m’a permis de rencontrer encore. Et j’ai également une pensée pour elles.
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Les stages sont une manière de créer des liens sur les tatamis et en dehors. Pour ma part, c’est surtout mon blog qui m’a permis de créer des liens, grâce à mes prises de position (parfois controversées) mais qui permettent à certains de s’identifier et de se connecter à moi.
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Si je ne réponds pas souvent aux commentaires sur mes publications, je suis beaucoup plus ouverte aux échanges en conversations privées, et de là naissent de belles rencontres
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Les rencontres stimulantes sont sans doute l’une des choses les plus importantes à mes yeux car elles nous nourrissent et nous équilibrent. Ce sont elles qui m’ont fait rester à l’Aikido.
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Si vous voyez des opportunités autour de vous et même en dehors des tatamis, saisissez cette chance