À première vue, l’Aikido et l’entrepreneuriat semblent appartenir à deux mondes différents, l’un centré sur la pratique martiale, l’autre sur la gestion et le développement d’une entreprise. Pourtant, en y regardant de plus près, les deux partagent des principes fondamentaux qui peuvent se révéler précieux dans les deux contextes. L’Aikido, avec sa philosophie de l’harmonie et de la redirection de l’énergie, offre des leçons profondes en termes de mindset, de posture, et d’adaptation. Tout comme un pratiquant d’Aikido apprend à adopter une posture droite, l’entrepreneur doit savoir s’adapter aux imprévus, transformer les obstacles en opportunités et laisser la tempête plutôt que de l’affronter de front. C’est cette synergie entre les postures, l’état d’esprit et les principes de l’Aikido et de l’entrepreneuriat que je souhaite mettre en avant dans cet article.
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Aïkido et Entrepreneuriat : la posture compte autant que la compétence technique
J’ai débuté l’aikido en 2017, tout comme l’entrepreneuriat. Au fur et à mesure de ma progression, j’ai pris conscience que formation technique et attitude adéquate allaient de paire.
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Dans l’entrepreneuriat, on ne peut atteindre sereinement ses objectifs sans avoir le bon mindset (un état d’esprit d’entrepreneur).
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En aikido, on ne peut faire abstraction du shisei pour incarner au mieux sa pratique.
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Alors pourquoi cette composante non technique est-elle essentielle à deux activités si distinctes ?
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Dans l’entrepreneuriat, le mindset nous permet de développer une grande souplesse intellectuelle pour prendre des risques (mesurés), faire pivoter son entreprise, mais également rebondir après un échec.
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Dans l’aikido, le shisei nous permet d’acquérir des aptitudes mentales comme l’humilité, l’impartialité, mais également la maturité.
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Ces postures martiales et entrepreneuriales renforcent la confiance en soi, et inspirent la confiance autour de soi.
Les résultats sont probants dans les deux disciplines :
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✅ Avec un bon mindset, un entrepreneur devient plus fort, et plus résilient
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✅ Avec un bon shisei, le pratiquant développe un aikido plus exemplaire (de part son attitude), plus martial (verticalité), tout en préservant son intégrité physique (postures) et mental (en contenant ses émotions)
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Aikido et entrepreneuriat mènent le même combat. Dans ces deux disciplines, le mental et l’attitude sont aussi importants que les compétences techniques : ils avancent de paires et consolident notre expertise et savoir-faire au quotidien.
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👉 Et vous, faites-vous le parallèle entre l’entrepreneuriat et un autre domaine de votre vie ?
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👉 Entre l’aïkido et un autre domaine de votre vie ?
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7 principes de l’entrepreneuriat dont pourraient s’inspirer les professionnels de l’Aikido
J’ai commencé l’entrepreneuriat en même temps que l’Aikido en 2017.
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Je réalise souvent des parallèles entre les deux disciplines même si elles ne sont pas comparables.
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Toutefois l’une peut se nourrir de l’autre et inversement.
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Aujourd’hui, je vous partage 7 enseignements que l’entrepreneuriat pourrait apporter aux professionnels de l’Aikido.
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✅ Dans un marché, il y a de la place pour tout le monde à condition de savoir se démarquer
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✅ Ce n’est pas parce qu’un modèle économique n’a jamais été testé qu’il ne faut pas essayer de le créer
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✅ Pour perdurer, il faut savoir se renouveler
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✅ La seule personne dont vous devriez attendre la validation, c’est de vous-même
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✅ Pour qu’un message soit marqué dans les esprits, il faut au moins communiquer dessus 7 fois
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✅ Échanger avec sa communauté permet de mieux comprendre ses besoins et de lui proposer une offre adaptée
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✅ Pour plus d’efficacité dans la gestion quotidienne, il est important de savoir déléguer
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À bon entendeur,
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Aikido et entrepreneuriat : des points communs mais une différence qui change tout
Aikido et entrepreneuriat : mon retour d’expérience
J’ai commencé l’Aïkido et l’entrepreneuriat la même année en 2017.
En 2017, j’ai réussi à publier un article sur mon retour d’expérience personnelle dans un grand média de l’entrepreneuriat. Je n’avais alors ni communauté, ni chiffre d’affaires. Et pourtant, on m’a donné ma chance.
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J’ai commencé à publier des contenus 3 ans après avoir commencé l’Aïkido, en septembre 2020. Depuis 2020, on me dit que je ne devrais pas m’exprimer car je ne suis pas une experte technique.
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Mais je ne m’exprime pas sur la technique.
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Et pourtant, à chaque publication, je retrouve toujours les mêmes détracteurs.
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Alors bien sûr, l’entrepreneuriat et l’Aikido sont deux univers différents.
Mais quand l’un accueille de nouvelles réflexions personnelles et les voit comme un nouveau souffle, l’autre s’insurge et invoque le passé comme unique autorité.
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Heureusement, le vent tourne, et dépoussierera je l’espère, les vieux tatamis usés.
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Conclusion :
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En fin de compte, les parallèles entre l’Aikido et l’entrepreneuriat montrent que ces deux mondes, bien qu’apparemment distincts, reposent sur des principes communs de posture, de résilience et d’adaptation. Que ce soit dans l’art martial ou dans la création d’entreprise, l’efficacité ne se résume pas à la simple exécution technique, mais inclut également l’état d’esprit, la gestion du stress, et la capacité à transformer les défis en opportunités. L’Aikido nous enseigne à accueillir la difficulté avec relâchement, une qualité qui tout aussi indispensable pour naviguer avec succès dans le monde entrepreneurial. Pour se faire une place dans ces deux domaines, il ne s’agit pas seulement d’être compétent, mais aussi d’adopter un état d’esprit souple mais affirmé. C’est cette combinaison d’équilibre et de flexibilité qui permet de s’épanouir sur un tatami comme dans une entreprise.
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Je disais que je ne me sentais pas légitime pour intégrer l’enseignement de l’Aïkido dans le coaching entrepreneurial (j’ai un diplôme d’enseignement de l’Aïkido, mais pas de certification de coach business, pourtant, je me sens plus légitime dans le coaching entrepreneurial, allez savoir pourquoi).
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En réfléchissant à la remarque de Lisa, j’ai pris conscience que je faisais déjà des liens entre Aikido et entrepreneuriat (j’ai déjà écrit 4 articles sur le sujet).
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Voici 4 principes transposables de l’Aikido vers l’entrepreneuriat :
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La notion de centrage, qui est essentielle en Aïkido et qui donne de la puissance. Cette notion de centrage dans l’entrepreneuriat, c’est celle du focus, là où on met son énergie pour aller dans la bonne direction. Mais ce n’est pas tout.
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Je pourrais aussi parler du principe d’Irimi. En Aïkido qui est le fait d’avancer avec affirmation. Dans l’entrepreneuriat, cela peut traduire par la détermination d’aller de l’avant.
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De même, en Aïkido, lorsqu’on utilise la chute (Ukemi), c’est pour se préserver puis revenir. Si on devait le transposer dans l’entrepreneuriat, on pourrait parler du concept de résilience.
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Et enfin, je pourrais aussi vous parler du Henka, qui se traduit par un pivot en Aïkido. En entrepreneuriat, je pense qu’on pourra utiliser le même mot. Pivoter en tant qu’entrepreneur, c’est prendre une décision stratégique pour changer d’orientation.
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Je vous épargne les autres principes de l’Aïkido mais le lien est bien là 🙂
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Pour mes prochains coachings, je garderai en tête de faire des passerelles.
Après tout, j’ai 7 ans d’expérience en entrepreneuriat mais également 7 ans de pratique de l’Aïkido.
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Alors pourquoi ce syndrome de l’imposteur dans une discipline et pas dans l’autre ?
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Eh bien parce que dans l’une, l’écosystème favorise la prise d’initiative et
l’affirmation de soi, alors que dans l’autre, les prises d’initiatives se heurtent souvent à une désapprobation externe.
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C’est la qu’intervient la confiance en soi, pour oser agir sans attendre de validation externe.