Lorsqu’il s’agit de choisir un lieu de pratique de l’Aikido sur un territoire, adhérer à une fédération agréée par l’État peut offrir de nombreux avantages et garanties pour les pratiquants. Pour rappel, les fédérations agréées participent à l’exécution d’une mission de service public. A ce titre, elles sont notamment chargées :
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- de promouvoir l’éducation par les activités physiques et sportives,
- de développer et organiser la pratique de ces activités,
- d’assurer la formation et le perfectionnement de leurs cadres bénévoles, de délivrer les licences et titres fédéraux.
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Elles sont soumises au contrôle de l’Etat via le Ministère des Sports, et doivent avoir des statuts conformes aux dispositions prévues par la loi ainsi qu’un règlement disciplinaire type (dispositions de l’article 16 de la loi du 16 juillet 1984)
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Dans cet article, nous explorerons l’importance de pratiquer l’aïkido au sein d’une fédération reconnue par l’État comme la FFAAA et la FFAB, mettant en lumière les normes de qualité, de sécurité et d’éthique qu’elle offre.
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Garantie de qualité et de professionnalisme
Pratiquer l’aïkido au sein d’une fédération agréée par l’État offre aux pratiquants une garantie de qualité et de professionnalisme. Les fédérations reconnues par l’État sont soumises à des normes strictes en matière de formation des enseignants, et d’enseignement des techniques. En adhérant à une fédération agréée, les pratiquants peuvent avoir confiance dans le fait qu’ils reçoivent un enseignement de qualité et qu’ils évoluent dans un environnement sûr et respectueux. A titre d’exemple, une partie des formations dispensées par la FFAAA au sein de son Institut de la formation est certifiée Qualiopi.
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Respect des normes de sécurité et de prévention des blessures
Les fédérations agréées par l’État ont généralement des protocoles en place pour assurer la sécurité des pratiquants et prévenir les blessures. Cela peut inclure des directives sur l’équipement de protection et de qualité des installations, les techniques de chute et les pratiques de prévention des blessures. En pratiquant au sein d’une fédération agréée, les pratiquants peuvent avoir l’assurance que leur sécurité est une priorité et que des mesures sont prises pour minimiser les risques de blessures.
Une fédération agréée répond à des obligations pour les équipements et les moyens matériels :
- Déclaration des équipements sportifs
- Respect des normes de superficie des tatamis et du nombre de pratiquants maximal selon la surface (Normes Afnor NF du 22 juillet 2016 : 18°min, 25m2 minimum (au dessus de 6 couples de pratiquants, 4m2 par couple supplémentaire), 3,5m hauteur sous plafond minimum, si pratique des armes, 3 vestiaires pour une salle (reco) et 6 douches pour 25m2)
- Homologation des enceintes sportives avec tribunes.
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Accès aux subventions et aux financements
Les fédérations d’aïkido, en tant qu’organisations reconnues et établies, ont souvent accès à des subventions et à des financements gouvernementaux ou privés (exemple : Projet Sportif Fédéral). Ces ressources financières peuvent être utilisées pour soutenir divers aspects de la pratique de l’aïkido, tels que le financement d’équipements, l’organisation d’événements, la formation des enseignants, ou même le soutien financier pour les pratiquants à faible revenu.
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Reconnaissance officielle des grades
Pratiquer au sein d’une fédération permet aux pratiquants de bénéficier d’une reconnaissance officielle des grades. Les fédérations établissent des programmes de passage de grades standardisés, avec des critères clairs et objectifs pour chaque niveau de grade. Cela assure la cohérence et la validité des grades obtenus par les pratiquants, ce qui est important pour leur progression et leur reconnaissance au sein de la communauté aïkido.
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L’UFA s’appuie sur la commission spécialisée des dans, grades et équivalents (CSDGE). La CSDGE sanctionne par la délivrance des dans et grades équivalents la valeur sportive et morale des pratiquants eu égard à l’éthique et à la technique des disciplines relevant de l’UFA. Cette commission valide également chaque année la liste des pratiquants ayant satisfait aux critères d’évaluation des grades. Cette liste est transmise au ministère des sports.
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Accès à des ressources pédagogiques et techniques
Les fédérations d’aïkido fournissent souvent des ressources pédagogiques et techniques aux pratiquants et aux instructeurs via le CTN (Collège Technique Régional) dont le responsable est Michel Erb. Cela peut inclure des manuels d’enseignement, des vidéos de démonstration, des séminaires et des stages de formation, ainsi que des programmes d’éducation continue pour les enseignants. Ces ressources aident à soutenir le développement professionnel et technique des pratiquants et des enseignants d’aïkido.
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Respect des principes éthiques et de déontologie
Les fédérations agréées par l’État sont généralement tenues de respecter des principes éthiques et de déontologie stricts. Cela peut inclure des politiques de non-discrimination, des codes de conduite pour les enseignants et les pratiquants, ainsi que des protocoles pour signaler et traiter les comportements inappropriés ou abusifs. En adhérant à une fédération respectueuse de ces principes, les pratiquants peuvent s’assurer qu’ils évoluent dans un environnement éthique et sécurisé. Au sein de la FFAAA existe un règlement intérieur intégrant le Reishiki : règles de conduites sur le tatami.
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Promotion de la reconnaissance officielle de l’Aïkido
En pratiquant au sein d’une fédération agréée par l’État, les pratiquants contribuent à la promotion de la reconnaissance officielle de l’aïkido en tant qu’art martial légitime et respecté. Les fédérations jouent un rôle essentiel dans la représentation et la promotion de l’aïkido auprès des autorités sportives et gouvernementales, ce qui peut contribuer à accroître la visibilité et la légitimité de la pratique à l’échelle nationale et internationale.
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Conclusion : l’adhésion à une Fédération agréée, un gage de qualité et d’engagement
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En conclusion, pratiquer l’aïkido au sein d’une fédération agréée par l’État offre de nombreux avantages et garanties pour les pratiquants, allant de la qualité de l’enseignement à la sécurité des pratiques, en passant par le respect des principes éthiques et de déontologie. En adhérant à une fédération respectée et reconnue, les pratiquants peuvent non seulement améliorer leur propre pratique, mais aussi contribuer à la promotion et à la reconnaissance officielle de l’aïkido en tant qu’art martial digne de respect et d’admiration.
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Bonjour
Merci pour les belles explications afin de prôner une fédération reconnue.
Il est vrai que la visibilité reste importente pour les nouveaux « adhrérents » et que certains aspects de déontologie sont de mises.
Mais une garantie de norme et d’éthique est un peu fort de mots. Il y a pas mal de groupes « non » reconnu qui ont les mêmes idées qui sont émises selon moi?
Or les fédérations budo ont souvent une fois à l’intérieur du système une guerre des ego… et quête de poste clef… l’exemple à suivre?
Mais bon c’est une autre histoire…
Bien à vous