J’ai eu le plaisir d’interviewer Pascal Guillemin, 6e Dan Aikikai, enseignant d’aïkido, chorégraphe pour des scènes de combat au cinéma, et intervenant en entreprise auprès de dirigeants et d’équipe sur des questions de management et de développement personnel. Pascal a débuté l’aïkido à 15 ans, et a en quelques mois su qu’il voulait se professionnaliser dans cette discipline.
Après plus de 30 ans d’aïkido, il a adapté sa pratique auprès de milieux divers comme celui du cinéma, des affaires, mais également du milieu carcéral. Ses collaborations dans ces différents univers lui permettent de prendre un recul et une distance avec sa propre discipline : l’aïkido. Dans cette interview, j’interroge Pascal sur sa relation avec l’aïkido, entre dévouement d’une vie et distanciation mise avec la discipline.
1 – Puisqu’on va parler de ta relation à l’aïkido dans cette interview, commençons par aborder le sujet de la relation des élèves à leur professeur. Ce dévouement total pour son sensei te rend mal à l’aise m’as-tu dit : n’est-il pourtant pas perçu comme un signe de respect le plus absolu ?
Alors bien sûr, ce n’est pas le cas de tous les élèves. Mais en revenant quelques années en arrière, en tant qu’élève de Christian Tissier, je me souviens avoir adopté une posture respectueuse d’élève envers l’homme et le technicien, sans avoir senti la nécessité d’en rajouter.
Ce n’est pas ma façon de me comporter et ça ne me correspond pas.
“Je ne trouve pas nécessaire de se contorsionner dans tous les sens pour aller chercher un grade ou un hakama. Il y a une étiquette à respecter et des codes, c’est suffisant”
Parfois, dans leur approche, certains élèves adoptent une posture de soumission envers un Senseï, ce qui me gêne toujours un peu. Peut-être est-ce une forme de timidité ou d’admiration pour la personne ou ce qu’elle représente. Ce qui compte, c’est que les élèves se sentent bien dans ce mode de fonctionnement.
Si on revient dans le passé, je me souviens du temps où je donnais des cours au Cercle Tissier. J’avais seulement 22 ans et j’avais un mal fou à voir les gens me saluer en seiza après mes instructions.
J’étais le plus jeune du tapis et quasiment tous m’avaient vu « naître » à l’âge de 15 ans lors de mon arrivée au Cercle Tissier. Ce qui rendait la situation encore plus complexe pour moi.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour m’y faire.
Aujourd’hui, j’ai 48 ans, je ne fais plus partie des plus jeunes et j’ai toujours un peu de mal avec ça ( rires).
Respectons l’étiquette dans le dojo, les saluts entre élèves, avec le professeur…ni plus ni moins. Même si les choses sont bien définies, ne laissons pas la place à une quelconque tentation autoritaire chez un professeur, pour assouvir son manque de reconnaissance pour pouvoir asseoir encore un plus son autorité sur un élève.
2 – Pendant le confinement, tu as fait partie de ceux qui ont fait le choix de ne pas donner de cours en ligne. “On peut vivre sans aïkido mais pas sans médecin” m’as tu dit. Pour toi, l’aïkido ne doit pas être la composante essentielle d’une vie ?
Si on mise tout sur cette discipline (comme sur une autre), on prend un gros risque, car notre monde peut s’effondrer d’un moment à l’autre.
Pour ma part, je n’ai jamais juré uniquement par l’aïkido ; dès mes débuts, j’ai toujours émis l’hypothèse que je puisse arrêter totalement la discipline. Aujourd’hui, 30 ans plus tard, je suis certes toujours là, mais je ne sais pas encore pour combien de temps.
En toute sincérité, je me demande chaque année si je vais reprendre, vraiment.
Je suis certes, très sollicité et j’ai la chance d’avoir mon emploi du temps rempli de stages, mais c’est paradoxalement quand ça se passe bien que j’ai envie d’arrêter (rire).
“Aujourd’hui, je me sens impliqué mais détaché”
Impliqué, car c’est mon activité principale, donc une composante essentielle de ma vie.
Détaché, car je n’ai jamais voulu (probablement plus par ressenti que par principe) être prisonnier de cette discipline comme du reste d’ailleurs.
Aujourd’hui j’enseigne l’Aïkido mais je ne m’interdis pas, sous prétexte que j’ai déjà un certain vécu dans ce milieu, d’aller voir ailleurs si j’en ressens l’envie et/ou le besoin. Je suis libre … comme dans mon Aiki ! 🙂
Mais chaque fois que je monte sur le tatami, que je sois professeur ou élève, je suis totalement imprégné par mon rôle et par ce que j’ai à vivre. Mais a priori avec la faculté de pouvoir couper à n’importe quel moment.
Ironiquement, depuis quelques temps je souhaitais prendre une année sabbatique, voilà chose faite ! (rire).
3 – Tu dis d’ailleurs que si un inconnu débarque chez toi, il ne devinera jamais que tu es professeur d’aïkido. Comment expliques-tu ce détachement total envers l’aïkido quand on est aussi impliqué et dévoué que toi dans la discipline ?
Mes grades Aikikai sont encore emballés…je ne les ai pas ouvert (rires)
Ma ceinture noire ne dépasse pas du placard où elle est rangée, pas de cadres avec une photo de démo ...les symboles ne sont pas mon moteur. Je n’ai pas besoin de cela pour être impliqué et motivé dans l’enseignement de la discipline.
Les cours , les stages , les galas , les démonstrations télévisées … tout ça est en moi et fait partie de moi..mais je ne ressens pas le besoin de l’avoir sous les yeux.
4 – “Tant qu’on ne fait pas de chute, on ne fait pas d’aïkido”. Cette affirmation en dit un peu sur ta vision de l’aïkido. Mais qu’en est-il de la pratique en ligne occasionnelle qu’a provoqué le confinement ? Et plus généralement, de la pratique des armes que tu enseignes ?
La chute n’est pas toujours possible ou souhaitable, c’est un fait. Donnant des cours particuliers, il nous arrive de ne pas aller jusqu’à la chute pour gagner du temps et se focaliser sur un détail technique. De même, il ne nous est pas toujours possible de chuter, quand les aikidokas sont nombreux en stage.
Mais outre ces exceptions, la chute fait partie intégrante de la pratique.
Elle permet à Tori de s’exprimer avec plus de vitesse et de puissance sans que cela soit au détriment du Uke.
Une chute bien faite, c’est un moment de respiration pour le corps. Elle est significative dans notre discipline.
Concernant la pratique en ligne, je n’ai pas senti ni vu comment apporter quelque chose de vraiment efficient face à des pratiquants chevronnés.
Rappelons que l’aïkido est une discipline où le contact physique prédomine, où on a la chance de travailler avec des profils différents pendant une même séance, et d’en ressortir avec des sensations diverses et variées.
Bien sûr, les cours en ligne permettent de garder un lien avec les élèves, de travailler les postures et les attitudes … mais les bénéfices restent quand même limités.
En revanche, je vois plus d’opportunités avec le travail des armes où nous avons des axes de travail plus importants à mon sens.
Même si j’ai mis du temps à faire ma première séance ( pour des aikidokas ).
D’ailleurs, j’utilise déjà depuis bien des années le travail du sabre par visio pour travailler avec des hommes d’affaires pour travailler sur des thématiques bien précises telles que la détermination, la prise de décisions, la concentration, le lâcher prise…
Il m’arrive dans ce cas de pouvoir assurer des séances à distance pour des gens qui résident à Hong Kong , Dubaï etc.
5 – Tu as donné depuis une trentaine d’années, énormément de cours particuliers, et tu es le seul à le faire, m’as-tu dit. Que viennent chercher tes élèves avec ces cours : une progression technique ? De l’attention ? Ou quelque chose d’autre ?
Je ne peux pas assurer que je suis le seul à le faire car je sais qu’à une certaine époque mon ami Bruno Gonzalez assurait également quelques cours par semaine. Par contre, je pense être celui qui en a donné le plus et les heures se comptent par milliers…
Concrètement, j’ai eu en trente ans, des centaines d’élèves en cours particuliers, pour des demandes de one shot à du plus long terme.
Tout a d’abord commencé avec des élèves qui voulaient réviser les cours d’armes pour les passages de grades. Les cours particuliers allaient leur permettre de se rassurer et valider les techniques.
Par la suite, les élèves ont voulu travailler des thématiques un peu différentes.
L’avantage du cours particulier, c’est que l’on fait un cours sur-mesure : concrètement, on peut rester 15 minutes sur une entrée ou sur un détail technique, ce qu’on ne peut pas toujours faire dans un cours collectif.
J’ai ensuite eu des chefs d’entreprise qui s’intéressaient aux principes de l’Aïkido pour les appliquer au monde de l’entreprise.
Certains ont même fini par venir s’entraîner au cours collectif ! 🙂
6 – Pendant les périodes de confinement que nous avons connues, beaucoup de professeurs se sont mis à donner des cours en ligne, mais toi tu n’as pas attendu cette période inédite pour donner des cours en visio. Cependant, tu avais choisi un angle différent car il ne s’agissait pas de cours d’aïkido à proprement parler : de quoi s’agit-il alors ?
Comme je l’ai expliqué plus haut, je me sers depuis bien longtemps de la visio pour assurer des séances à distance. Elle nous permet d’optimiser sur bien des points : temps, énergie, coût…
“Je me sers des modes de raisonnements et de fonctionnements de l’Aïkido que j’adapte au monde l’entreprise”
Une fois le contact établi et les objectifs définis, nous pouvons alors commencer.
Travail de centrage, d’ancrage, de proactivité…. les thématiques déjà citées plus haut et bien d’autres.
Le public que je forme est celui du monde de l’entrepreneuriat : des hommes/femmes d’affaires , des coachs….
7- Puisqu’on parle de l’aïkido en milieu professionnel, comment arrives-tu à appliquer les principes de l’aïkido à l’entreprise sans pour autant tomber dans “la pratique classique de dojo” ?
Cette idée de lier l’Aïkido à celui du monde de l’entreprise a toujours été évidente mais encore fallait-il trouver la bonne traduction.
Pas question de faire pratiquer les gens comme au dojo ! Sinon, autant qu’ils viennent s’inscrire dans le club le plus proche de chez eux.
S’ils ne l’ont pas fait, c’est que cela ne les intéressait pas !
J’ai donc synthétisé plus de trente années d’expériences au service de cet environnement en leur proposant une approche un peu différente de celle que l’on trouve dans un cours classique, tout en restant fidèle aux principes de la discipline.
Le tout sans faire de chutes, car dans ce contexte ce n’est pas nécessaire.
“Les entrepreneurs ressortent de ces formations avec une meilleure compréhension de l’autre mais également de soi, une meilleure gestion des conflits en entreprise mais également une mise en application concrète du lâcher-prise”
AïkiLead, la structure que j’ai créée il y a quelques années pour intervenir dans cette environnement, me permet d’avoir une identité différente de celle que j’incarne dans le monde de l’Aïki. Cette distinction volontaire me permet de ne pas mélanger les genres.
Depuis peu, Franck Vuksic, qui est un très bon professeur d’Aïkido (5ème Dan Aïkikaï ) et un ami, vient d’intégrer AïkiLead. Nous partageons aujourd’hui la même vision sur l’application des principes de l’aïkido au monde de l’entreprise.
Cette association nous ouvre encore plus de perspectives, car nous pouvons aujourd’hui être à deux pour animer une formation, un Team Building ou même une visio quand cela est nécessaire. De plus, nos parcours complémentaires nous permettent de croiser nos deux analyses et expertises .
8 – D’ailleurs, tu fais partie du groupe l’APM (Association Progrès Management) dont l’objectif est de valoriser la conduite de projet entrepreneuriaux à impact positif, ou tu proposes une formation; Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce projet qui va rallier l’aïkido au monde de l’entreprise ?
J’ai rencontré Pierre Bellon ( fondateur également de Sodexo ) sur le sujet. Pour être plus précis, nous sommes en train de plancher sur une proposition de formation d’une demi-journée/journée à donner auprès d’une vingtaine de chefs d’entreprises : je pense travailler sur la thématique de la gestion du conflit à sa source pour éviter les débats stériles. Pour cela, je passe par le corps, en mobilisant les principes de l’aïkido.
La particularité de mes prestations repose sur le fait que nous vivons et expérimentons les choses…qui ne peuvent pas seulement être expliquées.
“Quand les dirigeants repartent de la formation, ils peuvent mettre en application le fruit de leur apprentissage, dans leur entreprise”
Rappelons bien qu’il faut maîtriser son domaine sur le bout des doigts pour être en capacité de répondre à toute interrogation des participants. Contrairement à la posture du sensei en aïkido, que peu d’élèves osent challenger, les choses sont différentes dans le monde de l’entreprise.
Les participants, d’une culture d’entreprise, et non issus du monde de l’aïkido, peuvent me poser autant de questions qu’ils le souhaitent et je me dois de leur apporter une réponse dans l’instant, nous sommes vraiment dans le moment présent. C’est ce qui crée aussi le challenge et la stimulation.
Par professionnalisme et exigence personnelle, je veux leur offrir la meilleure expérience possible en m’assurant qu’ils repartent avec quelque chose de concret à mettre en place dans leur vie professionnelle mais aussi personnelle. C’est pour cela que je ne propose uniquement que du sur-mesure, souvent sur du long terme.
9 – On évoque souvent cette éternelle question de l’efficacité de l’aïkido, cette notion fait-elle sens selon toi ?
Pour avoir été confronté à cette interrogation à maintes reprises, ma réponse est qu’il y a en Aïkido l’efficacité que chacun veut bien lui donner.
Ayant exercé dans des univers bien différents tel que le milieu carcéral (presque une vingtaine d’années), donné des cours privés/formations à des profils particuliers (des agents du FBI, des mercenaires, des gardes du corps de personnalités) ou formé des hommes d’affaires pour leur propre sécurité (diamantaires, avocats, show business…) … j’ai pu constater qu’il y avait souvent en Aïkido, la possibilité d’apporter une réponse cohérente et efficace à une situation donnée.
Évidemment dans ce genre de contexte la technique proposée est souvent réduite de moitié ; il faut sortir de la technique originelle pour aller à une application plus directe.
“L’efficacité de la discipline apparaît à moyen et long terme, au niveau de la disponibilité physique et mentale, de la capacité d’adaptation, du développement de la concentration, mais aussi la transformation de l’égo”
Depuis quelques années, mon sentiment est que l’Aïkido est une forme de « méditation active ».
Tous ces bénéfices sont une preuve concrète de l’efficacité de l’aïkido.
10 – Également en collaboration avec le milieu du cinéma en tant que chorégraphe de scènes de combat, tu as pu constater comme moi que l’aïkido n’est pas représenté au petit comme au grand écran. Pourquoi cette invisibilité médiatique ?
Les techniques pures et dures sont un peu longues pour être reproduites telles quelles au cinéma. Il faudrait les raccourcir. Cependant, il y a moyen d’avoir recours à des techniques plus simplifiées.
J’ai pu contribuer à l’incarnation des valeurs de l’aïkido au cinéma par le passé, en entraînant Mélanie Thierry dans Babylon A.D de Mathieu Kassovitz, où ce dernier me demandait de faire de l’actrice une force tranquille, comme un sensei.
En dehors de cette expérience, l’aïkido n’est que peu représenté techniquement dans les fights au cinéma.
Quand c’est le cas, on retrouve souvent les mêmes techniques ( Kote Gaeshi , Ikkyo ) dans certains films ( John Wick , Jack Reacher…). On aurait pourtant matière à montrer autre chose !
Il y a peu de temps j’ai proposé à mon ami Patrick Vo ( chorégraphie de combats des James Bond , Fast & Furious…) de voir comment nous pourrions placer au cinéma quelques bribes de technique venant de l’Aïki…. nous verrons bien comment cela évoluera.
11- Tes engagements dans des milieux professionnels divers t’ont permis de constater la difficulté qu’ont les structures fédérales de l’aïkido à créer du liens avec d’autres disciplines. Pourtant, ce n’est pas faute de t’être impliqué pour le développement de ces synergies. Qu’est-ce qui explique cette inertie : l’absence de compétences ? La défiance ? Ou encore l’égo ?
Peut-être que les grandes instances de notre discipline ne trouvent ni l’intérêt ni le besoin d’aller à la rencontre de ceux qui nous entourent et jugent que nous nous suffisons à nous même.
Mais j’ose à peine l’imaginer surtout dans une discipline ou l’on passe la moitié de notre temps à solliciter notre partenaire en lui tendant la main pour qu’il la saisisse.
Pour tout te dire, je ne sais pas, je ne comprends pas !
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir échangé depuis des années avec certains membres de la Fédé autour des sujets que nous venons d’évoquer. L’objectif était de voir si nous pouvions mettre en place des actions qui redynamiseraient notre discipline et lui redonnerait un peu de visibilité…. Mais à chaque fois, aucun rebond,rien , encéphalogramme plat ___________ !
Je n’oublie pas qu’au sein de la Fédération et des Ligues, il y a déjà beaucoup à faire et que la plupart des membres sont bénévoles… mais c’est dommage de constater tant d’inertie quand on a la possibilité d’exporter notre discipline à un endroit où on ne l’attend pas forcément, et que l’on sait qu’elle sera bien reçu !
Autre problématique liée à la visibilité de la discipline : la communication. Sans action de communication impactante et ciblée, un produit, un projet, une idée, peut-être même une discipline peut se retrouver en « danger ».
“Si on pense que c’est en publiant un article dans une revue spécialisée d’arts martiaux que l’on va attirer du monde alors continuons….mais le temps nous prouve le contraire !”
La plupart de ceux qui lisent ces revues sont déjà des pratiquants !
On perd des centaines de licences chaque année, il y aura bientôt plus de profs que d’élèves !!!
Il n’y a qu’à regarder comment font les sociétés ou les marques de renommée internationale pour continuer à développer leur croissance : elles communiquent constamment, elles font des partenariats, et parfois sortent de leurs écosystèmes pour aller expérimenter autre chose….
Peut-être devrions-nous nous en inspirer !?!?
C’est pourquoi, je souhaite développer cette stratégie d’ouverture pour l’aïkido.
Depuis plus de trente ans, la pratique de l’Aïkido m’a permis de vivre des moments exceptionnels et parfois étonnants : j’ai pratiqué et enseigné dans des lieux « insolites », en prison, dans des cabarets, des châteaux, des stades de football, des entreprises, des Fédérations sportives influentes, des studios de cinéma …des dojos aux quatre coins du monde.
Mais j’ai surtout rencontré des personnes stimulantes et passionnantes. Ces rencontres ont évidemment eu un impact dans ma construction personnelle, et sur ce que je propose dans mes cours.
Et c’est bien grâce à la richesse de ces rencontres que m’a permis l’Aïkido que j’ai pu avoir à faire à des profils peu ordinaires allant de Ilich Ramirez Sanchez ( Carlos ) …. jusqu’à Steve Jobs.
Je ne suis pas sûr qu’en étant resté uniquement dans l’écosystème de l’aïkido, mon expérience de vie mais aussi d’aikidoka aurait été la même.
En plus de ce que le système fédéral propose, ma curiosité et ma créativité m’ont sûrement permis de présenter notre discipline à d’autres endroits et à d’autres publics.
N’oublions pas que Christian Tissier est le point de départ d’une bonne partie de ce qui a été réalisé jusqu’à présent. Que sera proposé pour la suite ?
Merci !
Merci Pascal ! Pour en savoir plus sur Pascal Guillemin en tant qu’enseignant d’aïkido, voici son site web.
Pour le contact pour une intervention en entreprise, c’est ici